Rassurez-vous, nous n’allons pas faire ici le debriefing façon « After Foot » de la victoire du PSG hier soir face à Porto, lui permettant ainsi d’occuper la 1ère place de la poule. Non, notre intérêt est tout autre et cet article aurait surement eu sa place quelques jours plus tôt, dans un moment où le PSG défrayait la chronique de part son niveau sportif que extra-sportif.
De cette période, où plutôt de cette semaine passée, nous souhaitions en ressortir un élément principal, à savoir la façon dont nous aimons le football, c'est-à-dire avec amour, passion, ferveur et folie….
Ce football, vous le savez déjà, n’a plus sa place au Paris Saint Germain FC, qui lui préfère les strasses et paillettes d’un business où la passion laisse place à la consommation. Alors, quand en 4 jours, le PSG subit deux défaites de rangs dans deux stades qui vraisemblablement respirent le football, cela nous fait quelque chose et nous rappelle ce pourquoi nous avons un jour basculé dans cette façon de vivre le football.
Ces deux stades ne sont autre que Geoffroy Guichard à Saint-Etienne et le Stade du Ray à Nice. Dans ceux-ci l’état major du PSG, emmené par Jean-Claude Blanc, a pu se rendre compte de ce que vivre des émotions dans un stade de football voulait dire…
Accueillis avec hostilités, les joueurs parisiens n’ont pas réussi à se sortir du piège tendus par leurs adversaires. Nous vous épargnons le cliché, des clubs sans argent qui battent avec leurs armes de solidarité et de collectif, le club parisien et ses stars qui ne font pas une équipe. Même s’il existe une part de réalité dans ce cliché, ce que nous souhaitons mettre en avant, c’est la façon dont les supporters présents au stade ont pu vivre leur match avec une passion certaine et un scénario leur permettant de vivre des moments uniques.
Des moments uniques que l’on ne vit que dans les stades de football à l’occasion de matches couperet qui respirent le souffre avant même qu’ils ne commencent.
Ces supporters, nous les envions et nous avons envie de leur dire de profiter pleinement de ce qu’ils peuvent encore vivre aujourd’hui, malgré toute la répression qui s’abat sur les supporters de football.
Car pour nous, le football c’est comme ça et pas autrement. Au-delà de l’aspect purement sportif et amateur du beau jeu, à quoi bon regarder un match de football si l’on ne vit pas un tant soit peu ce match ? Le football, sport universel et bien plus, doit procurer des émotions qu’aucun autre sport n’est pas capable de vous faire, et même si parfois, ces émotions peuvent conduire à des excès, sans celles-ci le football ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui…
Venir au stade, accueillir son équipe avec chaleur, lui montrer de part son « tifo » qu’on sera derrière elle pendant 90 minutes et plus, lui faire entendre que quel que soit le score qu’on sera là, tout simplement lui faire comprendre ce qu’est notre ferveur, ça n’a pas de prix, et ça en aura jamais, car ce n’est plus du ressort du résultat sportif, ou du sport en lui-même, mais qu’il est question ici de passion, d’amour et d’identité…toutes ces valeurs qui malgré tout, résistent à l’évolution de notre société actuelle, ces passions, dont les plus beaux bastions ne sont autre que les stades de football, ne doivent jamais disparaitre du football !
Car c’est elles qui le composent, et qui vous font devenir si proche de votre club !
Ce football là n’a pas de prix car il véhicule des valeurs morales qui dépassent de très loin les valeur$ pécunière$ que nos dirigeants veulent nous faire boire !
Ce football là, à Paris, nous l’avons malheureusement oublié, et même si nous continuerons de nous battre pour cette vision si particulière, de voir notre club s’en défaire ne peut que nous rendre triste. Alors quand la semaine passée, ces deux matches nous ont rappelé au bon souvenir, difficile pour nous de ne pas s’en émouvoir et de ne pas en discuter.
Et peu importe dans quel cadre il s’y intégré, car il n’y a pas de plus mauvais symbole pour le football populaire que la Coupe de la Ligue, la semaine passée, les semaines à venir et espérons-le pour le plus longtemps possible, le football, le vrai, a pris le pas sur ce qu’on essaye d’en faire, à savoir, une marchandise !
Détermination, motivation, passion, ferveur, chaleur, émotions, ça c’est football !
SUPPORTERS EN LUTTE POUR UN FOOTBALL POPULAIRE !