La joie, la folie, le bonheur, le bruit, la satisfaction, la fierté, voilà les sentiments que les supporters parisiens ont pu ressentir au sortir du très bon match PSG/LYON, qui a vu les joueurs de la Capitale l’emporter et ainsi prendre seul la tête du championnat. Tout le monde est « foufou », simplement, dans tous les sentiments cités en introduction, il en manque, et pas des moindres, à savoir respect, dignité et mémoire…
Certains vont partir sur leur grand chevaux, et vont penser que nous allons (encore) parler des anciens abonnés historiques, dont tout le monde se fout aujourd’hui, détrompez-vous, cette fois il s’agit de quelque chose bien loin de la lutte de la Résistance Parisienne, puisqu’il s’agit là de rendre hommage, au plus Grand Président de l’Histoire du Paris Saint Germain Football Club, nous appelons, Francis Borelli.
Certains, enfin beaucoup, vont se demander, mais qu’est ce qu’ils nous racontent ceux là encore ?
Rafraichissons la mémoire des néophytes, et qui sait, combien il y en a depuis que les Qataris sont à Paris !
Le 2 octobre 2007 est une date sombre dans l’histoire du Paris-SG FC ! Son Président, s’est éteint, dans la plus grande tristesse de tous les fans parisiens de l’époque, qui savent ce que ce Monsieur a pu apporter à leur club fétiche, et combien ils lui doivent…
Alors, quand 4 ans après, jour pour jour, le Parc des Princes reçoit l’Olympique Lyonnais à l’occasion du match phare de la journée, et même du début de championnat, les dirigeants actuels du club et les supporters qui composent désormais le Parc des Princes, passent l’ensemble du match, sans avoir une quelconque pensée envers cette personne historique, nous ne pouvons que nous indigner !
Qui mieux que ce Président peut oser prétendre avoir le PSG dans ce cœur à ce point ? Personne, car il était, et restera à jamais, le plus grand Président que le club de la Capitale ait connu. Alors, certes, c’était une autre époque, mais l’amour n’a pas d’âge, l’amour n’a pas de prix, et l’amour qu’il portait aux couleurs Rouge & Bleu et au blason dépassait l’entendement ! Il est à la base de l’identité PSG qui compose les plus anciens supporters, qui nous ont transmis cette mentalité à part !
En 1982, il est le 1er Président de l’histoire à remporter un titre, titre qu’il fêtera par un baiser historique sur la pelouse du Parc, il enchainera avec d’autres moments magiques, et quittera le PSG un peu plus tard, ou plutôt s’en éloignera, car quoiqu’il fasse, à des milliers de kilomètres de Paris, ce passionné restera fidèle au PSG, et ces nombreuses déclarations en atteste.
« C'est mon amour, c'est ma passion. Tout ce qui vient du Paris Saint-Germain m'enchante. J'ai presque envie de vous dire que je suis souvent triste. J'ai connu des moments merveilleux, extraordinaires, mais c'est vrai que là je me sens un peu mal à l'aise parce que je sais que plus jamais je pourrai travailler, m'amuser, vivre avec le PSG » (Francis Borelli, en 1999)
Sentiment en adéquation avec le début d’une époque en déclin pour son club…il avait sentit le coup venir. Mais malgré son absence, tous les supporters démontraient un respect sans faille à cette personne, ne serait-ce que pour l’amour qu’il portait au PSG.
Alors, quand il nous a quitté ce 2 octobre 2007, impossible pour les fidèles du Parc de l’époque de ne pas lui rendre hommage. Qui plus est, quand aux commandes du club, figure Alain Cayzac, lui aussi, amoureux du vrai Paris-SG.
Pour cette occasion, un certain PSG/RENNES, les deux virages historiques s’étaient teints de noir pour rendre un émouvant hommage à Leur Président. La preuve en photo :
Ces deux hommages précédaient de quelques minutes, les 2 minutes de silence alors prévu pour l’occasion. Jamais quelqu’un aura bénéficié d’un tel hommage au Parc des Princes, doubler ainsi la traditionnelle minute de silence, n’était que le minimum de la personne que l’on avait à célébrer ce soir là. Le Parc, pourtant très digne dans ces moments là, observera deux minutes de pure silence, comme rarement il a pu le faire, et cela prouve à quel point l’Homme était respecté.
De ce match, on ne pourra retenir que cette batterie d’hommages, tant les joueurs avaient encore faillit à leur devoir, à savoir, gagner, ou plutôt se mettre minable, ne serait-ce que pour l’occasion…Il en fut autrement, et le PSG s’inclinera, dans un de ses jours les plus sombre de son histoire.
Alors, quand 4 ans après, jour pour jour, notre Cher Président Borelli passe aux oubliettes du côté de Son stade, à l’occasion d’un tel match, cela ne peut que nous rendre triste, triste pour lui, triste pour sa famille, triste pour son œuvre. Car, si le PSG en est là aujourd’hui, il en est forcément en parti responsable, et de ne pas avoir pensé à lui prouve bien dans quel état d’esprit berce ce PSG nouvelle version. Aucunes banderoles commémoratives, de pensées annoncées, ou autre chants en sa gloire, non ce que les gens retiennent de cette soirée, c’est la magnifique prestation de l’équipe, qui il est vrai n’est pas à occulter, mais tout de même, un minimum de dignité ne serait pas trop demander…
Le Parc d’un temps, a célébré le départ de Son Président, à chaque anniversaire, à sa façon, par tifo, par des banderoles, par des chants, par des gerbes sur sa tombe…Il était même un temps et même encore aujourd’hui, où le fameux « Paris est Magique » laissait place à l’émouvant « Borelli est Magique ». Désormais on se rapproche plus du « Pastore est Magique », et c’est tout simplement triste…(Bien qu’il le soit réellement sur le terrain…)
Alors, si le Parc des Princes actuel l’a oublié, si les dirigeants indignes du club l’ont oublié, NOUS, supporters, appelés nous comme vous le souhaitez, n’avons, et n’oublierons JAMAIS Notre Cher Président, et jamais nous ne cesserons de chanter pour lui, pour ce qu’il incarne, à savoir « l’amour indéfectible » du Paris-Saint-Germain Football Club.
Hier le PSG se séparait volontairement d’une partie de son public, aujourd’hui il oublie ses fondations, et les Hommes qui l’ont construit (Cayzac en l’occurrence), que va-t-il devenir demain ?
Pour terminer, voici un dernier hommage pour Le Président Francis Borelli, que ça en instruise certains, que ça en touche d’autres, que personne ne puisse passer sous silence ce qu’il a été, ce qu’il représente…