Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 16:02

23328595.jpg...que nous n’avions pas vu de telles retombées médiatiques et politiques pour des incidents entre supporters de football. Ne nous le cachons pas non plus, ce qui est arrivé dimanche en fin d’après midi, à l’Allianz Riviera de Nice est tout de même sérieux, mais ce n’est pas une raison pour bercer dans le sensationnalisme non plus, comme le font (comme d’habitude) certains médias…

 

Avant de continuer, sachez que nous ne retirerons à aucun moment les responsabilités des supporters présents, dont l’implication n’est pas à nier.

Ceci étant, tentons de renverser le problème, à contre-courant de la pensée actuelle, qui s’en va jusqu’à faire des sondages sur le site de RMC, suite aux propos une nouvelle fois alarmistes du Président de la LFP, Frédéric Thiriez.

 

La question que l’on se pose de nouveau au vu des réactions médiatiques et politiques, c’est pourquoi, quasiment personne ne se pose la question de l’efficacité du travail des autorités sur ce dossier « supporter » ?

Quand il y a des incidents, si comprendre le fond du problème est l’élément principal à appréhender, il faut aussi réfléchir aux moyens mis en place pour endiguer le « phénomène ».

Si le premier ne semble pas être la priorité des autorités, le second est clairement celui privilégié, au travers d’une répression aveugle et souvent injustifiée…

C’est bien ça la politique des autorités non ? Endiguer les phénomènes de violence de la meilleure des façons ? A ce titre, ils bénéficient d’un arsenal répressif complet, allant des interdictions administratives de stades, aux interdictions de déplacements en passant par les arrêtés ministériels d’interdiction de circulation…Vous reconnaitrez donc que ce sont des moyens très importants (frôlant bien souvent avec le cadre légal), nous sommes d’accord ?

Vous allez donc maintenant nous expliquer pourquoi, avec tout cet arsenal répressif, alors que tout le monde déclare que la situation s’améliore, des évènements comme ceux de dimanche dernier peuvent encore avoir lieu ? Et si seulement c’était le premier ? Mais en 6 mois, comme évènement « grave » nous pouvons dénoter, les incidents du Trocadéro (qui certes dépassent la question supporter), mais aussi les évènements entre lyonnais et marseillais sur une aire d’autoroute, les règlements de compte entre stéphanois et lyonnais et maintenant les faits de l’Allianz Riviera.

Devant cette liste, excusez-nous de devoir remettre en cause la politique adopté par les autorités sur cette question des supporters de football.

Il nous parait inconcevable, que ces mêmes autorités ne puissent être remises en cause devant tant de faits en si peu de temps…Surtout qu’elles s’empressent de crier sur les toits que la situation s’améliore ! Mais sérieusement, où s’améliore-t-elle ? Dans vos chiffres d’IAS pour fumigènes ? Il faudrait être sacrément naïf (ou menteur) pour nous dire que oui…

C’est ça votre efficacité en vu de la préparation à l’Euro 2016 ? Sérieusement ? Arriver à se poser la question d’une interdiction générale des supporters ? C’est ce à quoi pense en tout cas le Président de la Ligue de Football Professionnel, c’est dire ! Et ce monsieur demande à ce que tous les acteurs du football se réunissent pour débattre de la question. Et comme toujours, ils vont débattre d’un sujet sans représentant des premiers concernés. Etonnant non ? Alors certes, il est vrai que les supporters n’ont pas réellement de représentant, permettant de représenter une sorte d’union, ceci étant, de ce débat sont généralement exclus également des spécialistes de la question, à commencer par Nicolas Hourcade ou autre sociologue spécialiste de la question. Ou alors, quand on fait l’effort de les impliquer (livre vert du supporterisme), on jette à la poubelle un projet pourtant novateur et intéressant sur le fond…Autrement dit, ils ne veulent plus et n’en ont d’ailleurs jamais voulu, de dialogue !

 

Il y a donc bien un « problème supporter », sauf que pour nous celui-ci n’est en rien endigué, encore moins anticipé et surtout incompris.

Rappelons ce qui semble être la logique de toute solution à un problème. Avant de s’attaquer à la forme, ne faut-il pas comprendre le fond ?

 

Nos autorités marchent complètement à l’envers sur ce sujet, et le pire, c’est qu’elles veulent nous faire croire qu’elles vont dans le bon sens, que seule la répression arrêtera le problème ? Problème qui pour eux n’est pas réellement une question de violence, mais plus de contestation d’un football qu’ils veulent avant tout mercantile…Et pour ça, elles se basent sur des faits tels que celui de dimanche dernier, pour continuer de légitimer une politique répressive absurde aux yeux d’un opinion publique choqué.

Ca a toujours fonctionné comme ça, et tant que personne ne réagira cela continuera…

 

Sincèrement, quelqu’un peut-il nous prouver que la situation s’améliore ? Et ce depuis plus d’une dizaine d’années ?

 

Nous ne cesserons de critiquer leur politique tant que celle-ci se basera uniquement sur la répression. Ce n’est pas LA solution ! Et attention, nous ne sommes pas en train de nier et enlever la responsabilité des supporters dans ces évènements, bien au contraire, et d’ailleurs, ne vous en faites pas, côté supporters, les responsabilités et sanctions seront assumées, à partir du moment où celles-ci auront été jugées d’une manière juste et équitable, par contre, de l’autre côté, personne ne se remettra en question…Car personne ne pense à se poser les bonnes questions.

 

Malheureusement, ils auront beau interdire tout ce qui bouge et tuer toutes les valeurs populaire du football, ils n’arriveront pas à résoudre le problème, car tout simplement, ils ne comprennent pas les rouages et les codes d’un milieu qu’ils veulent à tout prix voir disparaitre.

 

Devant ce constat, nous demandons la démission de M. Boutonnet au poste de directeur de la DNLH, qui devant, tant de faits à problèmes, ne peut être maintenu à un poste où il est chargé d’assurer le bon déroulement des rencontres en France. Son bilan ne peut être qualifié que d’échec !

 

Notre recommandation n’a aucun poids et ne représente personne, peu importe, ça nous fait plaisir de le dire, parce que l’on pense sincèrement que cela est vrai et nécessaire pour la survie d’un football populaire ! Mais il n’est pas le seul responsable !

 

On nous avance la fin du mouvement-ultra dans les mois à venir. Le mouvement périra surement un jour devant tant de répression, mais une chose est sure sa mentalité perdurera, car tous les clubs ne sont pas le PSG, ils n’auront pas les moyens de se séparer de leur base populaire.

 

Rejoignez la page facebook et twitter

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 16:15

dimanche-28-avril-aucun-debordement-n-a-ete-constate-par-le.jpgL’actualité autour des terrains de L1 bat son plein alors que nous rentrons doucement mais surement dans la période hivernale. Petite revue de ce qu’il se passe atour des tribunes françaises et parisiennes.

 

Il y a tout d’abord cette histoire de grève, ou de cette soi-disant grève plutôt, de la part des clubs de L1 & L2, en suite de l’histoire de la taxe à 75%.

Rassurez-vous, notre but n’est pas de vous parlez chiffres ou économie, car cette question ne touche pas directement la cause supporters. A vrai dire, ce qui nous dérange dans cette contestation, c’est bel et bien les méthodes et les discours. Sans rentrer dans le débat de fond, qui, franchement, est prêt à plaindre les clubs de football pour une histoire d’argent ? Ce n’est pas la « bonne » image du football qui aidera les Présidents de club à se faire entendre. D’autre part, ils nous font doucement sourire ces Présidents de club et d’instances, à prôner un dialogue avec l’Etat…Tiens donc, voilà qu’on touche à leur portefeuille, qu’ils veulent se mettre à dialoguer. Par contre, quand il s’agit de parler de l’essence même du football, entre autre les supporters, il n’y a plus personne…

Parce qu’ils veulent nous faire croire que leurs clubs sont en dangers financièrement, certes, peut-être, mais à vrai dire ce n’est pas notre problème. Si ils avaient pris le temps d’aborder le football d’une façon moins mercantile, à dépendre uniquement des droits télé notamment, peut-être que la situation serait différente ? Ils bénéficieraient au moins d’un peu plus de soutien. Au lieu de parler argent, bénéfice et rentabilité, parlez football, passion et émotions, car c’est ce que le football sait faire de mieux…

 

Le 2ème sujet de cet article, concerne les appels successifs au boycott du Parc des Princes des supporters de Lorient, Nice et maintenant Lyon. Boycott de manière générale plutôt bien suivi, notamment par les proches des groupes concernés, qui se base sur les conditions d’accès à la tribune visiteurs du stade de la Porte de Saint Cloud. Prix des places, interdictions de rentrer tout support nécessaire à l’organisation d’une quelconque ambiance, etc…Ces boycotts, qui ont d’ailleurs bon écho dans la presse, prouve le réel malaise qui existe autour des tribunes du Parc des Princes. Peut-être que ces boycotts auraient du intervenir dès le début, peut-être que non, là n’est pas le débat. Ce qui nous importe, c’est que ces boycott interviennent dans un contexte compliqué pour les dirigeants du PSG, venant rajouter un peu plus de remise en question de la part des autorités et du club.

Et ce n’est pas le coup de com’ des dirigeants parisiens, suite au courrier de la CNIL qui a effacé le problème. Ils y croyaient forts les bougres ! Faire croire aux médias, que la        CNIL en enlevant logiquement sa mise en demeure, tirait un trait sur l’existence des deux listes noires illégales. Ca a marché un temps…mais pas longtemps ! Car derrière, la Ligue des Droits de l’Homme a fait savoir qu’elle soutenait la démarche des supporters contestataires, à qui on entravent depuis trois ans, leurs libertés fondamentales de déplacement. Surtout que, officiellement, la CNIL n’a jamais dit que le dossier était clos, bien au contraire. Elle a simplement retiré la mise en demeure, du fait que le PSG a soumis (in extremis au passage), les demandes de validation des listes. Reste que maintenant, la CNIL doit juger du bien fondé de ces listes et rien ne dit (espérons-le) qu’elle les validera. On ne comprendrait d’ailleurs pas que de telles listes soient validées en l’état. Aucune date de décision n’a été donné pour le moment.

 

Ce coup de com’ orchestré par les dirigeants du PSG, surement conseillés par leurs fidèles amis, Antoine Boutonnet & Hermann Ebongue, est donc un coup dans l’eau ! Messieurs vous ne pouvez plus mentir et cacher la vérité impunément !

D’ailleurs, cette semaine sont sortis sur la toile des photos du directeur de la DNLH en bonne compagnie du Président de Sportitude, entourés tous les deux, de joueurs du PSG. Autrement dit qu’ils profitent de leur statut pour graviter autour des salons et joueurs du PSG. On se souvient même d’une photo d’Antoine Boutonnet avec le trophée de la Ligue 1 de la saison dernière. Vous nous expliquerez la pertinence de l’avoir à ses côtés alors que quelques heures après ou auparavant, des incidents allaient/ont éclatés au Trocadéro.

 

Tout ceci nous laisse quelque peu sans voix. Que le responsable de la sécurité collabore avec la DNLH, on peut le comprendre, mais que celui-ci soit invité après les matches ou aux différents évènements organisés par le club, ça l’est beaucoup moins. Mais cela ne fait que prouver ce que nous pouvons dire depuis le début (une fois de plus), les dirigeants du PSG emmené pas Jean-Philippe D’Hallivillée, profitent d’une relation très étroite avec les autorités, pour mettre en place leur politique d’extermination des supporters de football, pour les remplacer par des spectateurs consommateurs.

Sur cette lancée, ils s’attaquent depuis quelque temps à d’autres clubs, en dernier lieu le derby  Saint-Etienne/Lyon, qui a vu l’interdiction de déplacement des supporters lyonnais à Geoffroy-Guichard.

Sauf que leur petit manège ne marche pas comme ils le voudraient. Tous les clubs ne disposent pas d’un Jean-Philippe D’Hallivillée collaborateur dans ses rangs. Du coup, ça provoque plus de réactions et surtout d’actions. Référé, certes refusé, par Jean-Michel Aulas, qui s’est ensuite fendu d’une petite remarque sur le Directeur de la DNLH le jour même du match, qui risque de lui valoir une plainte de la part de ce même directeur, surement trop sensible aux remarques…Cela prouve le caractère du responsable de la question supporter au Ministère de l’Intérieur…


Et dire qu’il va (tenter de) gérer l’Euro 2016 ! Rock’n Roll !

 

Allez, la suite au prochain épisode !

 

Ils finiront jamais de nous surprendre !

 

 

Rejoignez nous sur facebook & twitter 

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 17:19

hqdefault.jpgVous l’avez remarqué, les articles sur ce blog se font de plus en plus rares depuis le début de la saison 2013/2014. Ce n’est pourtant pas l’actualité qui manque au niveau des tribunes, refus d’entrée à Valenciennes, refus d’accès au stade Charléty pour un match des féminines, traitement médiatique sur-réaliste à l’occasion du match Anderlecht/PSG ou bien encore présence remarquée de PSG Fans lors de France/Australie, autant de faits qui auraient mérité quelques lignes sur ce blog.

 

Mais heureusement maintenant, certains médias se mettent à relayer (ENFIN) ces informations, n’hésitant parfois même à piquer les autorités et les dirigeants du PSG sur leur gestion calamiteuse de ce dossier. Nous n’en demandions pas tant, mais nous prenons tout de même ces articles. Attention, tout est relatif, et ceci est loin d’être une victoire, car l’opinion publique reste paralysée par la propagande médiatique et répressive des autorités, vicieusement aidées par des dirigeants de clubs complices. Ces derniers, qui aujourd’hui s’unissent pour contester l’effet d’une taxe sur leur porte monnaie…Pfff, l’argent c’est tout ce qui vous intéresse ! Peut être que si vous aviez pris le football d’un angle plus populaire et passionné, vous ne seriez pas arrivé dans une telle situation…

 

Ceci dit, ce blog n’a jamais eu pour objectif de relayer l’information brute, mais plutôt d’apporter une réflexion différente sur l’actualité des tribunes parisiennes, pour ainsi combattre à notre échelle, les mensonges incessants des dirigeants parisiens, des instances, des autorités et des médias depuis l’instauration du plan « TousPSG ».

 

Et aujourd’hui quelle réflexion nouvelle pouvons-nous apporter ? A vrai dire, pas beaucoup, si ce n’est aucune. La contestation parisienne est rentrée depuis de longs mois déjà dans un travail de fond qui l’engage sur le long terme. Le but, toucher et appuyer là où ça fait mal, en utilisant tous les moyens légaux possibles.

La réponse de la CNIL sur le dossier de la blackliste du PSG le prouve et justifie cette lutte qui se passe désormais aussi bien sur, qu’en dehors des stades de football.

Et même si ce mode de contestation n’est pas celui que nous utilisions en 2010, il est devenu inéluctable pour continuer d’exister.

Les dirigeants du PSG, même couvert et aidé par les autorités, ne peut plus se servir de la jurisprudence Leproux pour continuer d’instaurer des mesures illégales aux yeux de tous. Il sait désormais qu’il devra agir dans les clous, au risque de voir de nouvelles mises en demeure lui tomber dessus, mettant à mal son image si chère à ses yeux.

 

Mais il ne faut pas oublier les bases, et pour ça, la contestation parisienne compte bien saisir chaque occasion « stade » pour continuer d’exister et montrer qu’elle ne lâchera jamais rien ! Le but ? Montrer aux dirigeants du club et aux autorités que malgré toute la répression et les entraves aux libertés fondamentales, la passion de supporter du Paris Saint Germain Football Club continue de vivre chez chacun des derniers motivés. Certes d’une autre façon mais toujours en restant fidèles à la réputation des supporters parisiens et du Parc des Princes pré-2010.

 

La flamme est toujours là, mais elle s’exprime désormais d’une autre manière. Plus de trois ans, déjà, que nous avons été injustement exclus de notre propre stade, trois ans que nous passons pour les parias de la société, trois ans que l’opération « zéro ultras en 2016 » a été lancé…et pourtant nous sommes toujours là.

Il faut évidemment s’adapter de cette répression qui s’accroit de semaines en semaines, et même si le mouvement ultra français n’arrive toujours pas à s’unir concrètement nationalement, il n’en demeure pas moins que chacun à son niveau continue de combattre, avec ses moyens, la répression dont les supporters de football sont victimes. Pour exemple, le combat difficile mais légitime du collectif SOS LIGUE 2.

 

Notre passion est intacte, car nous avons fait de cette mission notre devoir. Un combat moral, mental qui est loin d’être fini, car chacune des parties reste et restera déterminé.

Mais nous ne luttons pas avec les mêmes armes !

Face à l’arsenal répressif démesuré des clubs, des instances et des autorités, nous luttons avec nos valeurs & notre passion. Nous prenons des coups, beaucoup de coups, mais nous ne cessons de nous relever, plus forts, plus haut, pour faire honneur à cette mission, devenue une lutte de principe.

 

Souvenez-vous, votre répression ne pourra jamais rien face à notre détermination et un jour justice sera rendue !

 

 

Nous supporters, on sera toujours là ! Que vous le vouliez ou non !

 

Rejoignez nous sur facebook & twitter

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 21:08

 

2008040919415636 Quicklook-originalD’ordinaire, nous écrivons pour dénoncer toute sorte de nouvelle mesure répressive prise par les autorités publiques en collaboration avec les dirigeants du PSG. Mais pour une fois, nous allons savourer une autre nouvelle, une nouvelle qui fait plaisir et qui nous renforce dans l’idée que devant tant d’injustice nous avons raison de rester debout et combattre cette répression aveugle contre les supporters du Paris Saint Germain Football Club !

 

Cette nouvelle vous la connaissez, il s’agit de la mise en demeure du PSG par la CNIL concernant l’établissement d’une « blackliste » depuis l’été 2012.


Cette mise en demeure se base sur 3 éléments :

 

-        - La non déclaration à cette même CNIL d’une liste de personnes dits « interdits » pour qui le PSG refuse la vente de billets, en raison d’une interdiction administrative ou judiciaire de stade actuelle ou passée.

-      - La non déclaration d’une liste de personnes dits « suspendus » pour qui le PSG refuse la vente de billets, en raison d’un comportement « non conforme aux valeurs du club ».

-        - La transmission d’informations privées entre la société PSG Football et celle du PSG Handball.

Le

Le  Le détail ici


En lisant le compte-rendu global de cette décision, on se rend compte que 244 font figure d’ « interdits » alors que 2007 (!!!!!!!!!) autres jouissent du titre de « suspendus ». On y apprend également que pour passer de l’un de ces deux statuts à celui de « normal », il faut que quelqu’un le fasse manuellement (autant dire jamais).

 

Autant de faits qui ne nous surprennent pas, tant les éléments prouvaient de telles pratiques illégales. Nous l’avons sans cesse dénoncé ici même, alors que l’opinion publique se cachait derrière les déclarations mensongères des dirigeants parisiens.

Nous avions bon espoir que la CNIL, qui se penchait sur le sujet depuis un an, rende enfin un verdict juste et véritable sur la situation des supporters parisiens, et nous ne sommes pas déçus.

En même temps, comment aurait-elle pu aller dans un autre sens que celui de la vérité et de la justice au regard des éléments dont elle disposait ? Impossible !

 

Elle a donc décidé de mettre en demeure le PSG, ce qui reste une petite tape sur les mains, puisque celle-ci demande à ce que le PSG fasse les demandes préalables auprès d’elle pour établir de telles listes et enfin qu’elle cesse les transmissions d’informations entre le football et le handball.

 

Si cette mise en demeure n’a rien d’une sanction, il faut aller au-delà pour se satisfaire de cette publication.

Cette annonce est surement la plus convaincante et la plus médiatique qui va dans le sens de la contestation parisienne. Car nous avons enfin la preuve institutionnelle que le PSG joue sur le terrain de l’illégalité lorsqu’il s’agit de traiter la question « supporters ».

Rendez-vous compte, 2007 personnes « suspendues » sur la « blackliste » pour de simples contrôles policiers, sans jamais avoir été un jour condamné. En d’autres termes, les dirigeants du PSG décident eux même, selon leurs critères, d’interdire à telle ou telle personne l’accès au Parc des Princes ou aux tribunes visiteurs. En conclusion, ils agissent tout simplement dans la plus grande illégalité, à partir du moment où l’établissement de telles listes n’ont pas été autorisées.

 

Le seront-elles si le club se décide à faire les démarches ? Aucune certitude. Surtout que la direction du club s’est empressée de pondre un communiqué de contestation de la parution de cette décision. Un communiqué qui ne critique que la forme, sans jamais s’attaquer au fond du problème, et qui se cache derrière une communication lisse et sans saveur, qui rend le communiqué insipide et sans intérêt. En abordant cette attitude de victime et revendicative, les dirigeants du PSG s’aventurent sur un terrain qui peut s’avérer risquer ! C’est leur choix ! Ils ont désormais un mois pour se mettre à jour !

 

Ils doivent désormais comprendre que le temps de la jurisprudence « Leproux » est en train de prendre fin, et que tous leurs petits avantages médiatiques et institutionnels diminuent au même rythme qu’ils dénaturent l’identité PSG ! QSI veut faire du PSG un club à la bonne réputation, qu’ils comprennent que le PSG représente toujours Paris, et que ce statut est loin de s’assumer aussi facilement qu’ils ne le pensent. Paris est Paris et restera toujours Paris !

 

Cette décision, qui plus est rendue publique au vu de la « gravité des manquements constatés », peut enfin être qualifiée de victoire ! Une victoire, car nous avons enfin la preuve de tout ce que nous avançons depuis plus de 3 ans. A savoir que les dirigeants PSG pour mettre en place toutes ces mesures répressives utilisent des moyens illégaux pour parvenir à leurs fins, à savoir supprimer le mouvement supporter entre autre « ultra » à Paris. Bien aidés, voire conseillés par des autorités vicieuses, ils sont prêt à tout pour supprimer notre façon de voir le football !

Il n’est alors ici plus question de sécurité, mais bel et bien de rentabilité ! Quand on met sur deux listes réunis près de 2 300 supporters, c’est bel et bien que l’on souhaite empêcher un courant de pensée de s’exprimer, et plus que l’on cherche à préserver une certaine sécurité.

 

A tous les supporters du PSG qui contestent depuis le début les mesures mises en place autour du PSG, profitons enfin de cette annonce que l’on peut qualifier de victoire ! Après tant de galères, de répression, d’interdictions et de mensonges, nous avons enfin le résultat d’années de revendications, et il faut le savourer. Dans ce combat acharné, tout est bon à prendre et cette décision de la CNIL doit nous rendre fier de ce qui a pu être fait depuis le début ! Nous récoltons enfin ce que nous méritons, à savoir la justice et la vérité ! Et c’est tout ce qu’on demande finalement !

 

Nous pouvons être fiers de notre ligne de conduite et de nos idées, à savoir boycotter les virages de ce stade et sa politique répressive, alors qu’en parallèle, le PSG disposait d’un effectif à la hauteur du standing de la plus belle ville du monde !

Dans le mensonge, dans l’adversité, dans la répression, dans l’interdiction, nous sommes restés debout, fidèles à nos valeurs et notre réputation. Il est donc temps aujourd’hui de savourer ce pourquoi nous nous battons, la justice et la vérité !

 

Merci à ceux qui se battent au quotidien pour que de telles décisions soient prises ! Merci à ceux qui restent fidèles à ce que le Parc des Princes était, à savoir l’un des plus beaux et chauds stades d’Europe !

 

Supporters parisiens, libres & insoumis !

 

Rejoignez-nous sur facebook & twitter

 

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 10:24

billets-picto-etranger,8-1-181729-3Le reportage réalisé par France 2 pour l’émission « Cash Investigation » et diffusé ce mercredi 11 septembre a fait son effet et pas qu’au sein du monde du football.

Si d’un point de vue global on ne découvre pas que le football est gangréné par des sommes d’argent astronomiques, on y apprend tout de même certaines choses intéressantes.

Par exemple, que des fonds d’investissement détiennent des parts de joueurs (Mangala étant le joueur français le plus connu), que des clubs sud-américains achètent des joueurs pour les prêter au même club pour des sommes bien moins élevées, ou alors que des agents utilisent des sociétés écrans pour toucher des commissions alors qu’ils sont censés ne plus pouvoir travailler en raison de condamnation(s) judiciaire(s).

Mais ce qui nous choque le plus dans ce reportage, c’est à quel point les dirigeants de nos instances sont (très) maladroits devant la question. A aucun moment ils ne semblent maitriser le sujet et réalisent alors une communication désastreuse face à des journalistes qui leur font du rentre dedans gentillet, mais en les mettant face à leurs contradictions.

Du Président de la FFF en passant par celui de Valenciennes, les réponses sont complètement inquiétantes et montrent bien le malaise qui règne sur la question des transferts et des agents dans le football.

 

Autant de faits qui nous prouvent que quelque chose ne tourne pas rond dans le monde du ballon, pire encore, on comprend très vite et très bien que ce reportage ne montre qu’une (petite) facette d’un monde corrompu par l’argent et les passes droit.

Malgré que cela ne nous surprenne pas, car on se doute bien qu’il existe beaucoup de choses dans l’envers du décor, ce qui nous pose problème c’est le traitement médiatique de la chose comparé à d’autres problèmes dont les médias raffolent.

Celui qui nous intéresse, vous vous en douterez, est le traitement des supporters, et à vrai dire, quand on compare les deux, en termes de médiatisation, on a bien l’impression que les supporters de football sont bien un problème plus important que la corruption dans les plus hautes instances du football.


Ah ça, casser du sucre sur le dos des supporters, c’est bien plus facile que d’oser parler des transferts douteux et de la marchandisation du sport le plus populaire au monde. Forcément, les supporters eux, n’ont pas les moyens d’interdire l’accès aux conférences de presse aux journalistes, ou de supprimer tous les petits avantages dont ils bénéficient, alors il n’y a pas de soucis, eux, on peut les attaquer de tous les maux, et certaines fois d’être le fléau du football.

Honnêtement, vous pensez vraiment qu’un fumigène allumé devient si dangereux, quand on a vu ce documentaire ? Sincèrement ? Car ce qu’on a vu dans ce reportage, comprenez bien que ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, et qu’il doit exister bien pire encore. Pour preuve, ils ne sont pas attaqués à la Ligue de Football Professionnel dans ce reportage, nous sommes donc encore très loin de la réalité du milieu.

 

En tant que supporter de football, défendant les valeurs d’un sport populaire, nous sommes loin d’être surpris par de tels agissements, mais nous ne pouvons nous empêcher de les dénoncer ! Nous ne cessons de le répéter, le football business détruit les valeurs essentielles de ce sport. Et si nous préférons critiquer les conditions d’accès aux stades de football (augmentation des tarifs, interdictions diverses et variées etc.), il n’empêche pas moins que tout ceci est lié. La passion a laissé place au profit et rien ne semble pouvoir empêcher l’argent d'empiéter sur l’émotion.

 

Messieurs les journalistes, plutôt que de vous préoccupez des soit disant incidents dans les stades du football, prenez la bonne mesure des conséquences de chaque acte et demandez vous ce qui fait le plus de mal au football.

 

Avant de terminer, notez que le PSG, en 2 jours vient de changer le nom du centre d’entrainement ainsi qu’une salle au nom de Just Fontaine. Objectivement, si les deux ne sont pas des symboles, comme peuvent l’être les couleurs, le stade, le nom et le blason, il n’en traduit pas moins une volonté farouche des dirigeants parisiens d’optimiser la moindre parcelle du club pour la rentabiliser, et ce au détriment d’une partie de l’histoire du PSG.

Et à vrai dire, cela fait partie du sujet initial, une autre partie du football business….

 

Supporters en lutte pour un football populaire !

Le Football n’est pas une marchandise !

 

Rejoignez nous sur facebook et twitter

Partager cet article
Repost0
14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 15:18

Parc nuit...Vous insultez son histoire ! Ce message s’adresse bien entendu aux dirigeants du club de la Capitale, qui continue de duper la majorité en gardant une partie de la base du Parc des Princes, en espérant faire croire qu’une continuité est assurée.

Dernier fait en date, le remaniement complet du système d’accès aux différentes portes du stade. Sur un modèle courant mis en place partout dans le monde, ce sont désormais des lettres qui vous guident et vous indiquent l’endroit où vous devez pénétrer dans le stade.

 

Vous allez nous dire, mais que sont devenues les tribunes Boulogne, Auteuil, Borelli & Paris ? Sur la forme elles existeront toujours, mais dans le fond, elles n’ont plus aucune utilité, hormis un semblant de symbole pour rappel de l’histoire de ce qui était, jadis, le plus beau stade de France.

Et c’est sur cette volonté de garder ce symbole soi-disant intact que notre critique se fonde.

 

Nous venons de débuter la 4ème saison post plan-Leproux, et les dirigeants du PSG continuent de faire croire que le mythe Parc des Princes existe toujours. Or il n’est plus depuis que ses fidèles en ont été chassés dans le mépris et le mensonge. Alors à quoi bon vouloir entretenir quelque chose qui n’existe plus, hormis faire croire (une fois de plus) à la majorité que la continuité avec le passé et la tradition est assurée ?

Qu’on nous explique réellement l’intérêt de garder les noms Auteuil & Boulogne, alors que dans le fond, ces appellations ne leur sont plus d’aucune utilité. A part le mensonge, et la volonté de cacher une injustice évidente, nous n’y voyons, nous, aucune raison valable.

 

Les tribunes Boulogne & Auteuil ne sont plus depuis le 15 mai 2010 ! Alors, continuer d’utiliser dans de telles conditions, leurs noms et par conséquent leurs histoires,  c’est tout simplement insulter la réputation (et celle du PSG) que ces deux tribunes ont colporté bien au-delà de nos frontières pendant des années.

Ces deux tribunes, ont grandies et vécues au travers des années en se basant sur des principes et des valeurs qui n’existent plus aujourd’hui autour du Paris Saint Germain Football Club, alors à quoi bon s’entêter de bafouer leurs histoires pour une histoire de com’ ?

 

Les noms Auteuil et Boulogne existaient avant l’arrivée des supporters, mais ce sont eux qui leur ont donné leurs lettres de noblesse.  

Vous auriez du retirer ces noms du Parc des Princes, pour mettre ce qui vous enchante, vous pouvez aussi changer le nom du stade pour le passer en naming, et laissez ENFIN reposer ce stade qui n’est plus que le sanctuaire d’une gloire passée.

 

Vous savez très bien que la portée des noms « Kop de Boulogne » & « Virage Auteuil » dépasse de très loin le simple cadre sportif. Vous savez que l’histoire de ces deux tribunes a permis au PSG de survivre pendant près de 15 ans où les résultats sportifs oscillaient entre le médiocre et le catastrophique.

Mais au lieu de l’assumer et de le déclarer, vous préférez le faire différemment, en se servant du mythe tout en utilisant des méthodes bien loin de la déclaration des droits de l’Homme, le tout dans le but d’obtenir, ce que nous disons depuis le début, un public lisse, aseptisé et rentable !

 

De part ce mensonge, vous insultez toute l’histoire du Parc des Princes et de ses deux tribunes mythiques !

 

Car oui, Boulogne & Auteuil, ce sont deux mythes dans l’histoire du football et de ses tribunes.

Un mythe, on n’y touche pas, on ne le bafoue pas et on ne le salit pas !

 

Vous avez osé, il y a 3 ans vous attaquer à ce mythe et aujourd’hui vous vous en servez comme une stratégie commerciale et de communication ! Vous ne méritez que notre haine et notre dégout !

 

Laissez-nos tribunes tranquilles ! Laissez nous tranquilles !

 

Votre vision, vos méthodes ne sont pas les nôtres !

 

Plutôt mourir avec nos valeurs, que vivre avec votre injustice !

 

Retrouvez-nous sur facebook & Twitter

Partager cet article
Repost0
5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 10:19

1247859446-96-97_PSG-Liverpool080603.jpgOn a tendance à dire que la nostalgie nous déprime et nous fait reculer plus qu’elle nous fait avancer. Ceci est surement vrai pour certaines situations mais certainement pas pour toutes.

Le traditionnel « c’était mieux avant » prend généralement tout son sens en fonction des années passées, mais au-delà de ça, une nostalgie qui fait mal est une nostalgie que l’on ne maitrise pas. Dans le sens où on l’a subi plus qu’on ne la décide.

Dans notre situation, qui rappelons le est celle d’un boycott du Parc des Princes et d’une contestation accrue de la politique répressive mise en place par les autorités en collaboration avec le PSG, notre nostalgie se veut positive et bénéfique.

Et même si aujourd’hui rien ne nous empêche réellement de remettre les pieds dans notre seconde maison, c’est avant tout par choix et par conviction que l’on ne veut pas remettre les pieds dans notre tribune d’antan. Ce choix volontaire fait donc de notre nostalgie comme notre seul moyen de faire perdurer au fond de nous une passion qui reposait sur bon nombre de valeurs qui n’existent plus aujourd’hui autour du Paris Saint Germain Football Club !

 

Quelque part, cette nostalgie entretient en nous, une vision de notre club comme nous l’avons toujours aimé et qui a fait de nous ce que nous sommes quelque peu aujourd’hui.

Sans elle plus rien ne nous rattacherait à ce club, qui n’est plus vraiment le notre, mais que nous continuons d’aimer tant nous avons connu des moments à part à ses côtés, « dans le malheur ou dans la gloire ».

 

Et au-delà d’une nostalgie des faits, dans le sens où l’on se remémore des moments précis du passé, c’est avant tout une nostalgie d’état d’esprit qui nous anime, représentant un ensemble composé de valeurs, d’identité et de partage.

 

Aller au Parc des Princes toutes les deux semaines, partir en déplacement sans se dire « est-ce que je risque de me faire arrêter alors que j’ai ma place », chanter uniquement pour Paris et ses couleurs, représenter Paris partout en France et en Europe en affichant fièrement ses couleurs, être heureux d’un but du 11 Rouge & Bleu comme si il venait de gagner la Ligue des Champions, en résumé, vivre pleinement sa passion de supporter du Paris Saint Germain Football Club.

Être fier de représenter sa ville, sa région, son club et ses couleurs, avoir le sentiment en rentrant chez soi que le « job a été fait », se lever le matin le sourire aux lèvres en pensant au match de la veille, même le sentiment d’une défaite nous manque…

Depuis trois ans, le combat répressif est tel, que nous ne pouvons plus goûter aux plaisirs de notre passion.

 

Alors pour compenser et ne jamais oublier ce que l’on a vécu, nous avons la nostalgie. Une nostalgie qui nous rend fier de notre passé et qui nous permet de ne jamais perdre le fil d’une époque révolue dans le temps, mais qui ne s’éteindra pas tant qu’il y aura du monde pour s’en souvenir.

 

Cette nostalgie est donc tout ce qui nous reste, alors tâchons de la faire perdurer du mieux possible et le plus longtemps possible !

Cette nostalgie, de part sa crédibilité et ses souvenirs, est bien plus authentique que de vivre ce qui existe aujourd’hui.

 

En conclusion, mieux vaut vivre cette nostalgie que de cautionner ce qui se passe aujourd’hui.

 

 

Rejoignez la page facebook

Partager cet article
Repost0
10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 10:46

liberteL’opportunité était trop belle, qu’ils ne l’ont forcément pas laissé passer. Cela faisait plusieurs semaines qu’ils attendaient ça, un débordement majeur leur permettant d’abattre leur meilleure carte pour pouvoir sanctionner de plein fouet la contestation parisienne.

Le déferlement médiatique et politique des évènements médiatiques leur a donné la possibilité d’avoir les mains libres pour toucher ceux qu’ils visaient depuis des mois ! Et ce au détriment de la plus simple des justices…

Peu importe la responsabilité reconnue des personnes jugées, le but était de faire mal, très mal même au vu des sanctions prononcées. Petit rappel des faits !

La semaine passée, 9 personnes reconnues comme supporters contestataires, sont arrêtées à leur domicile à 6h du matin, selon le mode opératoire connu des arrestations musclées. Portes enfoncées, boucan pas possible, devant femmes et enfants etc. A croire que les personnes arrêtés étaient affiliées au grand banditisme et reconnues comme des personnes à risques majeurs…

Non, leur simple tort était surtout d’être reconnues comme dit « ultra », et malheureusement, cela semble signifier la même chose pour les autorités françaises.

 

Car ce qui ressort de toute cette histoire, c’est que le principal but des autorités étaient de faire le procès de la contestation parisienne et de personnes reconnues comme « ultra » plutôt que de trouver des responsables légitimes aux incidents du Trocadéro. Cette entreprise de démolition ne peut être qu’initié par Antoine Boutonnet, qui a du en coulisse, présenter ces supporters comme les responsables de ces incidents pour ainsi justifier ses cibles, alors qu’il sait pertinemment l’influence mineure des débordements du début et les émeutes qui ont suivi…Lui le sait, mais il ne vous le dira pas, car ce qu’il l’intéresse, c’est de sanctionner durement, à tout prix, ceux qui luttent contre sa politique répressive et inadaptée des tribunes françaises.

Et malheureusement, cette vérité, les policiers qui ont arrêté les supporters tout comme les juges qui les ont sanctionné, ne l’ont pas comprise, et finalement ce qui a été jugé, ce ne sont même pas les faits présentés, mais bien le fait que ces personnes puissent être reconnues comme « ultra ».

 

Il semble donc impossible que la DNLH ne soit pas responsable de ces actes, tant l’injustice et le mensonge sont présents dans ce procès inéquitable et partial !

Comment pouvoir justifier de la prison ferme, pour des faits aussi mineurs ? Nous ne referons pas le procès, d’autres l’ont très bien fait et nous vous invitons à lire l’article de SoFoot, qui résume très bien la situation : Cliquez ici

 

Mais ce qui semble être évident, c’est que les sanctions sont disproportionnées par rapport aux faits annoncés ! Ces personnes ne sont pas les responsables des incidents du Trocadéro, elles sont simplement victimes d’un acharnement personnel de M. Boutonnet, qui souhaite coûte que coûte se débarrasser des supporters contestataires de la politique répressive du Paris-Saint-Germain.

Et cette personne est prête à tout pour arriver à ses fins ! C’est devenu un combat, un objectif pour lui que de toucher une liste de personne bien ciblée !

Le problème réside dans le fait qu’on ne remet jamais en question son jugement, et qu’on exécute ses ordres et son avis, sans se demander s’ils sont justifiés. En soit, une propagande rondement bien menée…

 

Parce que dans cette histoire, certains semblent oublier que cette personne, à l’origine de ces arrestations, au moment des incidents du Trocadéro, était en train de parader sur le bus des joueurs (!!!!) ! Est-ce que tout le monde se rend compte de la portée d’une telle action ? Comment peut-on crédibiliser le discours d’une telle personne ?

 

Sur les 9 personnes interpellés, 5 ont été sanctionnées et 4 relaxées ! Si du côté supporter, le dernier mot est loin d’être prononcée, croyez-vous qu’ils auraient pu en rester là ? Non le parquet, a décidé de faire appel des 4 personnes relaxées ! Cela ne prouve t’il pas un acharnement visé et ciblé envers ceux qui représentent le mouvement contestataire parisien ? Surtout que ce jugement a bien été partial, tant les preuves où les témoignages ont semblé insuffisants pour prononcer de telles peines ! Rappelons-le, nous parlons ici de prison ferme !!!!!!!

 

Pour conclure, il semble évident, que ce procès a été une nouvelle fois orienté et subjectif ! Présentés comme des « ultras », ces 5 personnes ont été jugées avant même de rentrer dans le box des accusés ! Il leur fallait des sanctions fortes pour rappeler à l’opinion publique que le mouvement-ultra était le fléau de la société française. Fléau qu’il convient bien d’éradiquer au risque de voir la France s’écroulée.

 

Justice ? Une valeur qui ne semble pas être donnée au mouvement-ultra, qui définitivement ne jouit pas des mêmes droits qu’un citoyen français lambda ! Non, être ultra semble être un crime pour les autorités françaises !

 

Soutien aux interpellés et malheureusement aux emprisonnés ! Soutien à leurs proches qui ont vécu leurs arrestations ! Courage à tous ceux qui se battent encore pour un idéal !

 

Vérité, Justice & Liberté pour les Ultras !

 

Soutenez les interpellés en participant à la quête : Cliquez ici

 

Rejoignez la page facebook

Suivez-nous sur Twitter

Partager cet article
Repost0
15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 11:54

fumigenes-sur-louis-ii« Ultra » doit être l’un des mots les plus employés par les médias et politiques depuis les incidents de lundi soir au Trocadéro. Evidemment, ce mot, comme toujours, employé à tort et à travers, place une nouvelle fois, le mouvement-ultra au pilori devant une place publique prête à lui jeter bien plus que des tomates, croyez-nous.

 

Avant de se lancer dans une réflexion approfondie en ce triste jour pour les tribunes parisiennes, revenons rapidement sur les faits, et tentons de remettre les choses à leur place !

Commençons par cette utilisation outrageuse du mot « ultra », employé à toutes les sauces et principalement pour définir les casseurs du Trocadéro. Par conséquent, pour la majorité désormais, ultra = violence, et même s’il n’en fallait pas tant pour une opinion publique déjà formatée aux préjugés, il est évident que cela n’arrangera pas la chose. En même temps, en étant objectif, pouvions-nous un jour attendre quelque chose ? Objectivement, non !

Employé ce terme de la sorte est tout simplement une insulte sa définition, et le résumer comme tel, est la preuve d’un manque évident de professionnalisme et de connaissance de la part des médias, politiques et simples télé-spectateurs. Nous souhaiterions demander à M. Valls, Ministre de l’intérieur, qu’il nous explique précisément ce qu’est un « ultra », car à l’entendre, on aurait l’impression qu’il est fin connaisseur du sujet. Alors qu’en réalité, il n’y connait rien, et cela vaut pour tous les autres politiques ou médias qui utilisent ce terme à tort !

 

Pour revenir aux faits, accuser les « ultras » des troubles de lundi soir, est tout bonnement ahurissant, infondé et injuste. Alors oui, il y avait bien des ultras présents lundi soir au Trocadéro, et encore, la réalité est bien plus complexe, car le nom plus juste à donner au groupe présent, serait vraisemblablement « anciens abonnés », car des entités présentes, toutes ne se revendiquent pas forcément ultras, mais ceci étant, passons, même si la précision se justifie. L’objectif de ce groupe était comme bien souvent de faire passer un message, qu’on peut définir comme tel. « Ok le PSG est champion, c’est la fête, mais n’oublions pas comment nous sommes traités depuis 3 ans ! » Le même type de message qui aurait du être passé, ce dimanche 19 mai, lors de la manifestation autorisée par la préfecture, et qui était censé dénoncer les mesures discriminatoires à l’encontre des anciens abonnés, et ce 3 ans après l’instauration du plan « TousPSG ». Il y a eu quelques débordements, au moment de l’arrivée de ce groupe sur la place tu Trocadéro, incidents isolés et rapidement stoppés. En tout cas rien qui permet de justifier les accusations des politiques et médias sur l’implication de ce groupe dans les incidents qui ont suivi après. Certains utiliseront le timing, comme élément à charge à l’encontre de ce groupe, car les graves incidents sont intervenus juste après. Mais ce serait alors faire preuve de naïveté. Qui peut objectivement croire, que cela à mis le feu au poudre ? C’était pourtant pas compliqué d’anticiper, notamment au vu des évènements de la veille sur les champs, que cette célébration tournerait quoiqu’il arrive à la fin, en débordements, voire en émeute ? Il a été suffisamment répété, mais malheureusement pas suffisamment souligné, qu’à Paris, toute célébration festive, du jour de l’an au 14 juillet, en passant par la fête de la musique, se finit en débordements contre la police ? Voilà la vraie explication, la vraie raison de la présence de ce qui est appelé « casseurs » sur la place du Trocadéro. Groupe contestataires ou pas, il y aurait eu ces débordements, et penser le contraire est tout simplement « pas possible » !

Alors accuser les ultras et plus précisément le groupe contestataire présent, comme responsable des incidents est donc infondé et injuste. Les communiqués diffusés dans la journée d’hier le précise très bien, notamment au niveau du code vestimentaire, et au-delà de ça, si les « ultras » (pour faire comme les médias) étaient bien acteurs des débordements, nous attendons avec impatience la description des profils de la quarantaine de personnes interpellé suite aux incidents, pour savoir la proportion du nombre de supporters contestataires dans le lot ! Vous pouvez déjà en être surs, ces chiffres nous ne les aurons pas ! Vous comprendrez pourquoi ! (Cf edit)

 

Car il est tellement plus facile d’accuser ce qui est aujourd’hui considéré comme un mal récurrent dans notre société, à savoir les ultras, que de se remettre en cause sur un profond souci de reconnaissance social en France, et la façon dont on le traite depuis des années.

 

Les ultras, et plus précisément, les supporters contestataires sont donc les bouc-émissaires faciles pour toutes les autorités publiques, et plus particulièrement, ceux qui veulent leur chute, en tête, Antoine Boutonnet, responsable de la Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme.

Avant de continuer, précisons, que ce dernier, a préféré parader sur le bus impérial des joueurs, plutôt que d’être au plus près du terrain. Allez comprendre l’intérêt, d’avoir le chef de la DNLH sur le bus impérial. Il faudra nous expliquer ! Hormis la nouvelle preuve, de la collaboration vicieuse entre lui et les dirigeants du PSG.

 

Mais tous ces débordements amènent d’autres questions évidentes, que les médias et politiques peinent à poser. Si la responsabilité des pouvoirs publics est enfin mise en cause dans les évènements de lundi, il faut aller encore plus loin et se demander, si c’est n’est pas toute une politique autour des supporters du PSG qui doit être remise en cause ?

Depuis 3 ans, et l’instauration du triste plan « TousPSG », on nous cesse de nous répéter que le Parc des Princes est pacifié, qu’il est désormais paisible d’y aller, que femmes et enfants peuvent venir faite la fête, que la vermine y a été exclue etc etc. Rappelez-nous la dernière fois avant lundi, que le PSG a fait autant la une des journaux pour des débordements ? Surement pas depuis le mois de mars 2010 et ce tragique évènement du 28 février 2010, et le décès de Yann Lorence.

Nous retrouvons depuis lundi soir, le même battage médiatico-politique, qui nous avait poussé à l’époque à créer ce blog, par conséquent, comment ne pas poser cette question qui semble pourtant évidente :

 

« Au vu des évènements de dimanche et lundi, comment peut-on encore qualifier le plan « TousPSG » comme une réussite et une satisfaction ? »

 

Doit-on définir l’action de ce plan, uniquement dans le contexte du Parc des Princes ? Si oui, alors ce serait une grave erreur, et malheureusement c’est ce que nous constatons et condamnons ! Un plan soi-disant efficace, n’a-t-il pas vocation à endiguer un problème par le fond, plutôt que par la forme ? Trouvez-vous alors, qu’il est efficace ? Parce que certes la forme est là, c'est-à-dire, que le Parc des Princes est aseptisé et qu’on a plus de violences physiques à signaler, même si le bilan devrait être tout autre, car il ne prend pas en compte, le boycott des anciens abonnés et tout ce qui se passe au sein du Parc des Princes.

Mais sur la base, qu’en est-il du problème de fond ? A savoir, l’organisation des supporters du PSG et la relation qu’ils peuvent avoir avec le club ? Ce plan n’avait-il pas vocation à structurer l’organisation des supporters du PSG dans un cadre bien défini, festif et relativement libre mais contrôlé ?

Dans ce cadre, ce plan aurait alors pu trouver une utilité, à condition de s’appuyer sur une expérience connue, respectée et reconnue.

Au lieu de ça, ils ont voulu couper court à tout dialogue, en mettant en place des mesures, qu’ils savaient qu’elles ne pourraient être acceptées dans ces conditions par les abonnés. Ce qui leur a permis pendant longtemps de se cacher derrière de faux discours, appuyés par des mensonges et des mesures liberticides que beaucoup ont trop longtemps cachés.

 

La preuve en est aujourd’hui avec tous ces débordements, qui posent une nouvelle fois ces questions que nous défendons depuis le début !

Non le plan « TousPSG » n’est pas une réussite, tant il a cassé toute relation structurée entre le club et ses supporters. Aujourd’hui ce qui importe, ce sont les interdictions et les chiffres, afin de justifier l’injustifiable ! La preuve en est aussi, avec les bilans chiffrés de la billetterie du Parc des Princes, qui voit ses revenus augmentés de 139% !!! Et

Et vous croyez encore, que ce plan était une question de sécurité ?! La preuve, vous l’avez sous les yeux, il fallait se débarrasser de ce contre pouvoir que représentait les associations de supporters et les anciens abonnés, pour pouvoir avoir la main libre sur l’augmentation des tarifs, la politique commerciale et marketing du club !

 

Après trois ans, c’est toute une politique sur les supporters parisiens et plus généralement ultra qui DOIT être remise en cause, suite aux incidents de lundi soir. Car on ne peut incomber les débordements à ces supporters, c’est l’organisation et l’anticipation de cette journée qui doit être pointée du doigt ! Une gestion calamiteuse des autorités, et un dédain complet du chef de la DNLH qui préfère parader que de se concentrer sur un problème qui semblait pourtant évident !

 

Et dire qu’il y a 3 ans, un « livre vert du supportérisme » a été rédigée, par de vrais spécialistes (et pas ceux que l’on présente depuis 2 jours sur certaines chaines d’information) sous l’impulsion de l’Etat, qui semblait pourtant présenter des pistes intéressantes. Les autorités l’ont écarté, lui préférant la politique répressive ! A eux désormais de l’assumer !


Pour conclure, cet article qui vous vous en doutez nous tiens vraiment à cœur, devant la désinformation totale dont nous sommes victimes depuis deux jours, nous tenons à rappeler, que cela fait 3 ans jour pour jour, que le Parc des Princes n’est plus, qu’au soir du 15 mai 2010, l’âme de ce stade à disparu. Sa mentalité et son histoire, elles, continuent de perdurer au sein de tous ceux qui ont un jour contribué à la réputation de ce stade.

Ce stade, c’était vraiment quelque chose, et aujourd’hui, 3 ans après, nous tenons à rendre hommage à tous les anciens du Parc, qui aujourd’hui ne vivent plus leur passion comme ils le devraient.

 

Voici comment nous la vivons sur supporter.overblog.com : « Un seul rêve »

 

Edit : Nous venons de lire que la ministre des sports, venaient de démentir l’ensemble des propos diffamatoires à l’encontre des ultras. Elle a semble t’il reconnu qu’aucun des interpellés avaient un jour été membre d’une association de supporters. Nous attendons donc des médias mensongers, de rétablir la vérité ! Lien

 

Supporters parisiens, libres et insoumis !

 

Rejoignez la page facebook

Communiqué ex-abonnés

Communiqué Tribune Boulogne 1978

Partager cet article
Repost0
13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 16:35

491566538.jpgC’était il y a quelques temps, quand à l’avant match d’un PSG/OM tout le Virage Auteuil chantait avec envie et ferveur ce chant, censé galvaniser les joueurs du 11 de la Capitale à prendre la 1ère place du classement à quelques journées de la fin du championnat, laissant espérer un futur titre de champion !

Finalement il n’en sera rien, le PSG ne finira même pas européen…Sacré PSG !

Mais voilà que notre espérance d’alors est aujourd’hui récompensée, le PSG, 19 ans après, décroche le 3ème titre de champion de son histoire…

 

Alors que ce titre se fête dans les rues parisiennes, j’ai du mal à exploser de joie et savourer pleinement ce titre que je réclamais d’années en années. Quelque chose s’est cassé, quelque chose a changé…

 

Trois ans déjà, qu’une vague déferlante a fait table rase de l’histoire du Parc des Princes et de ses occupants ! Depuis qu’on a injustement dissous les associations de supporters, depuis qu’on a supprimé sauvagement plus de 13 000 abonnements en mai 2010, depuis qu’on a aseptisé les murs de nos coursives d’un blanc sans relief, depuis qu’on a craché sur l’histoire du plus beau stade de France, depuis, depuis, depuis…je ne suis plus le même supporter du PSG…

Plus la même hargne, plus la même rage, plus la même ferveur devant un match du PSG que je regarde à la télé. Un but marqué ou un but encaissé, pas de réaction, ni de joie, ni de tristesse, tout est si différent. Non c’est sur, ma vie n’est plus la même !

Il faut que j’attende les quelques déplacements effectués pour retrouver un semblant d’avant, sans que ce ne soit pareil ! Mon but principal, n’est pas forcément de pousser les Rouge & Bleu, mais de faire comprendre à ceux qui m’ont mis dehors que je suis toujours là et que je ne lâcherai pas, tout simplement par respect de ceux qui ont tout donné par le passé. Accompagnés de centaines de mecs comme moi, notre but n’est plus uniquement de supporter, mais principalement de revendiquer ! En chantant pour Paris et le PSG, nous leur montrons notre façon de voir le football, pleine d’intensité, pleine de ferveur et pleine de liberté ! Nous ne voulons pas rentrer dans leur moule aseptisé !

 

Les temps passent, certains protagonistes de mon éviction se font à leur tour remerciés, cela me rend joyeux, mais cela ne me rend pas mon stade, mon adrénaline, ma passion. Qui plus est, quand il en reste encore des détracteurs, bien aidés par d’autres, qui font de ma, de notre, situation, une affaire personnelle…

Malgré toutes les interdictions et les restrictions de mes libertés de citoyen, je continue à défendre un idéal, celui du supporter ultra du Paris Saint Germain Football Club. Sans forcément chanter pour ses joueurs, je chante avant tout pour ses couleurs, son blason, sa ville et sa région, tout simplement pour une identité qui s’est façonnée en moi depuis mon arrivée au Parc des Princes. Cette identité parisienne elle, est intacte, et même si elle est mise à mal par des fossoyeurs, elle ne disparaitra jamais. Pour elle je continuerai de me battre et de vivre ma passion le plus librement possible ! Quand en 2008 à Sochaux, nous étions tous au bord du précipice, ce qui nous a maintenus à flot, c’est la défense de cette identité si particulière. On oublie trop vite cette soirée si importante dans l’historie du club et le rôle, relatif mais néanmoins primordial qu’ont joué les supporters parisiens lors de cette fin de saison 2008. Union sacrée, rappelez-vous ! Regardez comment nous en avons été remercié…


Alors quand aujourd’hui le PSG décroche son titre de champion, deux sentiments me parcourent.

Celui de la fierté, mais aussi celui de l’amertume.

La fierté, car le PSG champion, c’est Paris en haut de l’affiche, qui l’emporte sur toute une province qui ne voulait que sa chute depuis le début. C’est aussi une fierté affichée, car pour bon nombre de mon entourage, déconnecté de la réalité du terrain et des tribunes, je reste un supporter du PSG, qui suit l’actualité de son club, sans jamais ébruiter sa passion de tribune, rien que pour ca, le plaisir de pouvoir jubiler devant eux existe réellement. On a tous dans notre entourage, notamment professionnel, des débats footballistiques, et quand pendant des années, tu en prends plein la gueule parce que t’es supporter du PSG, et bien aujourd’hui, les choses changent, et c’est toi qui savoure. Même si au fond de moi, ce titre je ne le vis pas pareil, je le fais paraitre comme tel pour ceux qui ne me connaissent pas si bien, et je peux enfin leur dire, PSG CHAMPION.

Mais aussi l’amertume parce que ce titre, je l’ai vécu de loin, alors que j’aurai du le vivre à 200% au stade, avec mes potes, avec mon groupe, avec mon virage…Une certaine jalousie peut-être, mais surtout une putain de haine envers tous les responsables de cette politique répressive autour des fans du Paris-SG. Personne ne peut comprendre ce que nous vivons, hormis ceux qui ont été directement touchés par ces mesures injustes. Perdre du jour au lendemain un rituel de venir au Parc toutes les deux semaines, est quelque chose de fort, que vous ne retrouverez surement jamais. Ce rituel vous permettait d’être fier, privilégié et joyeux de ce que vous viviez !

 

Des deux sentiments, si je devais en ressortir qu’un, ce serait surement le 2ème, à ma plus grande tristesse, car c’est celui qui me hante depuis 3 ans.

 

Je ne sais plus comment regarder mon club, celui qui me fait vibrer depuis 91 et ce premier match au Parc contre Sainté, celui pour lequel j’ai pleuré en 96 pour la Coupe d’Europe, celui pour lequel j’ai sauté comme un dératé devant ma télé en 99 quand Simone et Rodriguez ont crucifié l’OM, celui pour lequel j’ai vibré en 2006 quand Paris arrache la Coupe de France face aux marseillais, celui pour lequel j’ai flippé en 2008 à Sochaux pour éviter la relégation, celui pour laquelle j’ai vécu 6 années mythiques d’abonné, à venir au Parc 1 semaine sur 2, à se déplacer partout en France et un peu en Europe pour représenter ses couleurs et la réputation de ses supporters, celui pour lequel des mecs ont tout donné, pendant des dizaines d’années à faire du Parc et du PSG un monument du football français…celui pour lequel j’étais un passionné, un amoureux, un déjanté, un acharné, emprunt d’admiration pour son club, de respect pour les anciens et leaders des tribunes du Parc, de folie quand le ballon franchissait la ligne de but adverse, de dignité quand il s’agissait de rendre hommage, de convivialité avec une bande de potes soudée, de volonté quand il s’agissait de s’élever contre l’injustice, d’abnégation pour défendre son identité, de fidélité pour honorer les couleurs Rouge & Bleu et enfin de fierté d’avoir la chance et le privilège de profiter de tels moments intenses et mémorables, qui m’ont marqué à jamais au plus profond de mon être !

Non ce PSG là n’existe plus pour moi, il ne peut se prononcer au présent, tant ses dirigeants bafouent, tout ce pourquoi je l’ai aimé avec une telle intensité et ferveur.

 

Mais je ne peux l’abandonner, ne serait-ce que pour tout ce que je viens d’énumérer. Rien que pour ça, je continuerai de défendre ses 3 lettres, cette ville et sa région, pour entretenir à jamais ce que j’ai pu vivre à ses côtés. Pour son histoire, pour ceux qui ont fait la réputation du Parc, je n’ai pas le droit d’abandonner comme ça. Je leur dois trop pour ne penser qu’à moi. Retourner au Parc, dans ces conditions, est pour moi impossible et à vrai dire, je ne compte plus me battre pour cela, tant ce qui s’y passe est à des années lumières de ma vision du football. Mais me battre pour mes libertés, oui ça je le peux, me battre pour un idéal de supportérisme, oui ça je le peux, alors, le PSG champion aujourd’hui ne change rien pour moi et ma passion.

Dès la saison prochaine, je tenterai de répondre présent, pour continuer de vivre et d’entretenir ce passé intense, non pas dans le but d’espérer le retrouver un jour au Parc, mais juste pour honorer son histoire et sa réputation.

 

En 2009 mon rêve était de voir le PSG champion de France.

En 2013 mon rêve est de pouvoir supporter librement le club de la Capitale.

La 1er a fini par se réaliser, peut-être que le 2ème à force de persévérance, pourra un jour redevenir possible.

 

Je ne me bats plus pour les mêmes raisons, mais je garde en moi cette identité parisienne intacte que le PSG et le Parc des Princes m’ont aidé à construire ! Pour elle, et désormais uniquement pour elle, je continuerai de vivre ma passion, et ce, peu importe la façon dont ils entendent nous éradiquer, cette identité est plus forte que leur volonté répressive.

 

Le PSG est donc champion de France, et moi je me retrouve à me demander ce que je suis en train de ressentir…Voilà ma plus grande tristesse aujourd’hui, alors que mon club de toujours vient d’être sacré et la question ne devrait même pas se poser…

 

Avant de clôturer cet article, mes pensées vont envers tous ceux qui m’ont accompagné pendant toutes ces années au stade, et qui pour la plupart continuent de le faire, en restant fidèles aux valeurs que nous défendons. Sans eux, je n’aurais jamais pu vivre tous ces moments, et avoir le privilège de pouvoir dire, « j’étais là ». Merci !

 

Parisien !

 

Rejoignez la page facebook

Partager cet article
Repost0